Les différentes structures spécialisées du Parti démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI, opposition) continuent de réagir à l’assignation en destitution de Tidjane Thiam, le président de la formation politique.
L’assignation en destitution de Tidjane Thiam continue de faire réagir au sein du PDCI.
Après les jeunes et les femmes, le collège des vice-présidents s’est exprimé dans une déclaration, signée par le Coordonnateur général des vice-Présidents Emile Constant Bombet et lue devant la presse par Georges Ezaley.
Il dénonce, à son tour, “une véritable forfaiture qui s’inscrit dans un vaste projet de liquidation échouée du PDCI-RDA, depuis son retrait salvateur du groupement politique RHDP en 2018’’.
Pour le collège des vice-présidents, ces “attaques répétitives et tous azimuts contre le PDCI-RDA et son président, sont le signe patent de la crainte et la transe que suscitent (le parti) à l’approche de l’élection présidentielle du 25 octobre 2025’’.
À huit mois de ce scrutin, Tidjane Thiam fait face à une double assignation en justice, initiée par des militants de sa propre formation politique.
Les plaignants arguent que sa récente décision de renoncer à sa nationalité française le disqualifie, pour diriger le parti.
Ils lui reprochent d’avoir été élu président du parti, en dehors des textes en vigueur, estimant qu’il n’est pas exclusivement Ivoirien et ne comptabilise pas, en plus, dix ans de présence au bureau politique.
Le collège des Vice-présidents regrette “que certains militants succombent aux sons des sirènes, les aidant à semer le doute dans l’esprit d’autres militants’’.
Serge Alain Koffi